Une
crise est un voile, elle masque le superflu, mais on devine les traits. Des
économies qui s’essoufflent, des rendements qui s’épuisent, des politiques
hébétées. L’idée d’une douce torpeur fait son chemin, curieux mélange de
croissance nonchalante et de finance complaisante. Ce livre propose un état de
l’art sur l’air du temps, de l’économie à la finance. Léger, iconoclaste, il
préfère les images à la doxa, mais ne dispense pas de bouts de ficelles
formels. Et tout y passe ou presque : croissance, inflation, productivité, et
autres paradoxes contemporains ; équilibre, idéaux, prophéties, pour la quête
du Graal ; Banques Centrales, Gouvernants, homo strategicus, une ode aux
entités sacrées ; taux d’intérêt sans risque, actions et autres reliques de
marchés ; bien entendu la parenthèse Coronavirus, la mue vers l’homo ISR, et
pour terminer une grimace. Ce livre est un pas de côté, une esquive, une
tentative pour passer la tête hors du bocal à mouches.
INTRODUCTION : le bocal à mouches (7)
I - Economie & marchés : douce torpeur (25)
II - Théorie des jeux & équilibre général : porc – épic
(53)
III - Productivité : le blues de l’homo faber (77)
IV - Inflation : le paradoxe de Fermi (93)
V - Banques Centrales : les montres à moutarde (113)
VI - Gouvernants : esthétique de la dette (145)
VII - Taux d’intérêt : marshmallow (181)
VIII - Stratégie : le bousier sacré (205)
IX - Prévoir : cucurbite (235)
CONCLUSION : la grimace (267)
ANNEXE : bouts de ficelles (279)
